Toujours plus pourris à l'UMP

Publié le 10 Septembre 2014

debout-condamnes-lump-L-pvltaZLe règne de la pourriture se poursuit à l'UMP : le Roi des pourris, M. Jean-François Copé en personne, continue à lessiver son parti pour filer de l'argent à ses copains. Tout cela relèverait simplement de la malveillance si l'UMP ne bénéficiait pas de financement public ! Le fait que les Français paient pour que M. M. Jean-François Copé paient ses copains transforme donc cet acte en pure escroquerie vis à vis des Français !

C'est vrai que les Français sont habitués : cette affaire intervient alors que les comptes de campagne de M. Sarkozy ont été rejetés. Ces comptes ont été quand même renfloués par le citoyen puisque les adhérents UMP ont bénéficié d'un remboursement de 66% suite à leur participation honteuse au Sarkothon !

L'Etat aurait du interdire le remboursement partiel d'argent versé à l'UMP dans ce cadre ! Las, ça ne l'a pas été et le Français lambda est encore et toujours le grand gagnant de cette farce démocratique !

Merci Messieurs les pourris !

Un article du journal 'Le Monde' daté du 17 Mai 2014

****************

L'affaire Bygmalion fragilise à nouveau Jean-François Copé
Le président de l'UMP est mis en cause pour sa gestion des finances du parti

L'affaire Bygmalion continue d'empoisonner la vie de Jean-François Copé. Le président de l'UMP, accusé par Le Point d'avoir favorisé ses proches au détriment des finances de son parti, est une nouvelle fois mis en cause. Libération a révélé que le parti a payé près de 20 millions d'euros à Event & Cie, filiale de la société de communication du copéiste Bastien Millot, pour des événements dont l'existence semble fictive.

Factures à l'appui, le journal assure que, entre janvier et juin 2012, Event & Cie a facturé 55 conventions au parti pour 12,7 millions d'euros, ainsi qu'un conseil national et plusieurs opérations de communication pour plus de 5 millions d'euros. Or le quotidien n'a pas retrouvé la trace de la tenue de la plupart de ces conventions. Plusieurs d'entre elles auraient coûté près de 300 000 euros, un montant particulièrement élevé pour ce type d'événement. " Ce sont des sommes délirantes pour de simples conventions ", s'étrangle un ténor.

Ces révélations contribuent à semer un peu plus le trouble sur la gestion financière de M. Copé, visé par une enquête préliminaire ouverte en mars à la suite des accusations de surfacturations lancées par Le Point. A l'époque, il avait dénoncé une " manipulation grossière " visant à le salir avant les municipales. Le patron de l'UMP a adopté la même ligne de défense, jeudi, criant au complot orchestré à l'approche des européennes : " On nous a fait ça avant les municipales avec les mêmes allégations, le tout mélangé, amalgamé, mal vérifié. "" C'est un peu épais comme ficelle ", a abondé le sarkozyste Brice Hortefeux sur RTL.

Sauf que les réponses apportées par le camp Copé sont loin de lever les doutes. Son directeur de cabinet, Jérôme Lavrilleux, affirme par exemple avoir les preuves de la tenue des 55 réunions… mais refuse de les fournir. Plus gênant, il donne l'impression de justifier les surfacturations, en déclarant à Libération : " Si l'on veut payer quatre à cinq fois le prix, rien ne nous en empêche. " L'avocat de Bygmalion a, lui, contesté " toute surfacturation " et " toute rétrocommission ".

" Impact calamiteux "

Mais les suspicions persistent, entretenues par le camp Fillon. Pierre Lellouche " conteste formellement avoir été associé " à une conférence facturée 299 000 euros, dont il est censé avoir été le principal intervenant. Il a saisi son avocat pour " défendre son nom ". Autre filloniste, Valérie Pécresse a jugé que M. Copé devait " donner toutes les explications sur ces dépenses ". " Les montants cités sont très importants ", s'est-elle étonnée. Le député Lionel Tardy s'est dit, lui, " profondément choqué " par cette affaire.

Le coup est rude pour l'image du parti de droite, dix jours avant les européennes où le FN est donné favori. " L'impact est calamiteux, s'inquiète un poids lourd. Cela ne peut que faire le jeu de l'extrême droite et alimenter le “tous pourris”. " Le même redoute un effet de démobilisation pour les sympathisants UMP, qui ont mis la main à la poche pour renflouer les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy. D'autant que le parti continue de leur envoyer fréquemment des appels aux dons.

Ce nouvel épisode de l'affaire Bygmalion est une mauvaise nouvelle pour M. Copé. Ses rivaux veulent y voir un argument de plus pour exiger son départ en cas de résultats décevants aux européennes. " Si on a le FN devant nous et les infos sulfureuses sur l'argent en plus, cela fera beaucoup pour Copé ", juge un ténor. Le principal intéressé n'en a cure et se sent protégé par le manque de candidats à sa succession. Il y a peu, il confiait : " C'est une chose de vouloir mon départ par jalousie, cela en est une autre de trouver une alternative. "

Alexandre Lemarié

Rédigé par Philippe NOVIANT

Publié dans #Informations

Repost0
Commenter cet article